Son travail consiste dans la conception de bulletins destinés à servir dans l’appel à l’islam mais elle en extrait le contenu dans les œuvres des autres.
Question Mon travail consiste à concevoir des bulletins religieux de conscientatisation au profit d’un centre islamique mais je ne suis pas expérimentée en matière de rédaction. Ce qui m’oblige à emprunter des poèmes et des écrits littéraires de poètes et de bons nombres d’écrivains. Je m’approprie des paraphrases et figures stylistiques, de rares expressions, de…
Question
Au finish, le texte devient très touchant et véhicule l’idée fondamentale..Travailler de la sorte constitue-t-il un plagiat qu’il ne me permettrait pas de faire? J’ai travaillé de cette façon pendant plus de deux ans. Mais je me suis ressaisie. Je ne peux pas en parler franchement à mes collègues…Peut on considérer le salaire que je gagne comme un bien mal acquis?
Louange à Allah.
Il n’ y a aucun mal à tirer profits des écrits
des autres en en empruntant de belles phrases et des formules bien bâties et
des techniques d’expression comme celles que vous citées afin de rédiger un
article à la fois cohérent et touchant. Les écrivains n’ont jamais cessé
d’emprunter les uns des autres. La recherche d’une matière, la composition de phrases , l’agencement de paragraphes et le choix des termes
les plus appropriés, tout cela nécessite un effort et du temps. Peut être
atteindrez vous à travers cet exercice un niveau où vous n’aurez plus besoin de
recourir abusivement à des emprunts.
Ce qui est interdit, c’est de plagier les
articles ou bulletins d’autres ou la recopie de parties entières de leurs
travaux. Le simple emprunt de phrases et de mots de différents articles ne
semble pas constituer un vole. Il est encore interdit
de se targuer d’un fauxapport et de
faire croire aux collègues qu’on a produit un texte particulièrement touchant.
Bien au contraire, on doit être honnête et avouer que son effort se limite à rassembler , à composer, à choisir des mots et des phrases
pertinentes et à citer les œuvres des autres.
On a rapportéd’après Asmaa que Le Prophète (Bénédiction et
salut soient sur lui) a dit: Celui qui se targue d’un faux apport est comme
quelqu’un qui porte des habits usurpés. (rapporté par
al-Bokhari,5219 et par Mouslim,2129)
Allah le sait mieux.