Suivre l’imam dans l’accomplissement ou l’omission d’actes recommandés dans la prière

Question Que doit faire celui qui prie sous la direction d’un imam quand ce dernier omet certaines pratiques enseignées dans la Sunna comme le fait de lever les mains en procédant à la génuflexion et en s’en redressant ? Faut-il faire comme l’imam ou appliquer la Sunna ? Je suis très perplexe et j’espère recevoir votre réponse….

Question

Que doit faire celui qui prie sous la direction d’un imam quand ce dernier omet certaines pratiques enseignées dans la Sunna comme le fait de lever les mains en procédant à la génuflexion et en s’en redressant ? Faut-il faire comme l’imam ou appliquer la Sunna ? Je suis très perplexe et j’espère recevoir votre réponse.

Louange à Allah.

Il convient que
celui qui prie sous la direction d’un imam fasse ce qu’ils sait conforme à la
Sunna, que l’imam l’ait fait ou pas, à moins qu’agir ainsi empêche l’intéressé
de suivre l’imam et le pousse à le devancer ou être en retard par rapport à
lui. Car dans ce cas, il faut qu’il abandonne ce qu’il croit conforme à la
Sunna pour pouvoir suivre correctement l’imam.

La question
posée à propos du fait de lever les mains avant et après la génuflexion
n’empêche pas de suivre l’imam. Dès lors, celui qui prie sous sa direction peut
le faire. Voici un exemple de ce qui peut empêcher de suivre l’imam. Si celui
qui prie sous la direction de l’imam pense qu’il faut observer la pause de
repos alors que l’imam n’est pas du même avis, le premier doit y renoncer. Nous
l’avons expliqué dans la réponse donnée à la question
n° 34458.

Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)
dit : «Tout ce dont l’accomplissement n’entraîne ni retard ni avance par
rapport à l’imam peut être accompli par celui qui prie avec l’imam selon son
choix. Un exemple en consiste dans l’attitude d’un imam qui ne voit pas la
nécessité de lever les mains avant et après la génuflexion et après la reprise
de la posture debout suite à la deuxième rak’aa
de la prière alors que celui qui prie avec lui pense que cela est recommandé,
ce dernier peut se conformer à son choix, étant donné la possibilité de le
faire sans être en retard ou en avance par rapport à l’imam.

C’est à ce
propos que le Messager d’Allah dit : Dites Allahou
akbar quand il (l’imam) le dit et procédez à la
génuflexion à sa suite et prosternez- vous dès qu’il la fait. La
conjonction de coordination fa employée dans le hadith indique la
succession immédiate des actes et leur agencement. De même si l’imam pensait
qu’il faut adopter la posture assise dite tawarruk
(s’asseoir en posant son derrière sur le sol et en dressant le pied droit sur
les orteils eten pliant le pied gauche
horizontalement) pendant toute invocationde fin de prière (tashahhoud) vienne-elle
clôturer une prière de deux rakaa alors que
celui qui prie avec l’imam pense que cette posture n’est à observer que pendant
la seconde invocation dans une prière qui en compte deux. Dans ce cas, il
observeladite posture avec son imam
dans une prière de deux rakka car cela
n’entraîneni avance ni retard par
rapport à l’imam.» Extrait de Charh al-moumti’ (2/319-320).

Allah le sait
mieux.

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